Revue de presse Arthrolink

Comment freiner l'arthrose? - 10/09/2009

La physiothérapie est recommandée pour freiner l'évolution de l'arthrose qui conduit à une dégradation progressive du cartilage et à des douleurs et inflammations toujours plus importantes. Elle permet de renforcer la musculature de façon ciblée pour soulager les articulations et aide le patient à retrouver une posture correcte. Une perte pondérale est également recommandée en cas de surpoids. Enfin, en 2005, des chercheurs de l'Hôpital universitaire de Zurich ont démontré que la prise à long terme d'un composant issu du cartilage de poisson avait pour effet « d'inhiber la dégradation du cartilage, voire de stabiliser l'état articulaire ».

La rentabilité des cures thermales - 10/09/2009

Le poids des cures thermales dans les dépenses de santé incite certains politiques, à l'instar député UMP du Bas-Rhin, Yves Bur, à demander leur déremboursement. Une étude menée par deux chercheurs de l'université Victor-Segalen Bordeaux 2, le professeur Nicolas Moore, directeur du département de pharmacologie, et le docteur Christian Toussaint, prouve désormais scientifiquement la rentabilité financière des cures thermales. En se basant sur les données de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie, ils ont étudié la consommation de médicaments de quelques 1 860 patients, six mois avant et après la cure. Ils ont ainsi pu constater que les bénéficiaires de soins thermaux consultaient moins souvent leur médecin généraliste et réduisaient leurs traitements après un séjour, contrairement au groupe témoin qui avait recours à plus de médicaments. La différence serait de l'ordre de 25 euros par patient sur six mois : « au regard des 350 000 curistes en rhumatologie en France, l'économie pourrait être de près de 20 millions d'euros par an » a estimé le Dr Christian Toussaint. Les deux chercheurs ont par ailleurs mené pendant sept ans une étude sur 392 patients souffrant d'arthrose au genou et également conclu à l'efficacité des cures thermales sur cette pathologie.

Ostéoporose : des fractures souvent mortelles ! - 10/09/2009

Au cours d'une vaste étude portant sur près de 2 200 hommes et 5 600 femmes, des chercheurs canadiens ont montré que, passé 50 ans, un quart des personnes victimes d'une fracture de la hanche décédaient dans les 5 ans suivant l'accident. En cas de fracture d'une vertèbre, la mortalité atteignait 16 %. Les fractures de la hanche ou des vertèbres sont souvent le signe d'une ostéoporose. Elles touchent environ 130 000 personnes chaque année en France. L'étude montre qu'elle peuvent être à l'origine d'un déclin progressif de l'état général et constituent un facteur prédictif important de mortalité. L'ostéodensitométrie est actuellement le seul examen permettant de diagnostiquer précocement une ostéoporose et ainsi de prévenir ces fractures.