Cheville : Les facteurs de risque
Les facteurs de risque de l’arthrose de la cheville et de l’arthrose du pied présentés ci-dessous sont les plus fréquemment observés. Cependant, il ne faut pas les interpréter comme systématiques. Chaque individu est différent, tout comme son environnement, sa profession, ses loisirs ou les sports qu’il pratique Ces facteurs de risque n’existent pas chez tous les individus. Seul votre médecin est capable de vous informer sur vos propres facteurs de risque face à aux arthroses du pied et de la cheville.
Les facteurs de risques les plus fréquents sont :
- Les maladies métaboliques
- Les anomalies architecturales du pied
- Les traumatismes articulaires et tendineux : entorses à répétition, fractures articulaires, etc.
- L’exercice physique intense
- Les maladies métaboliques
- Les anomalies architecturales du pied
- Les traumatismes articulaires et tendineux
- L’exercice physique intense
Les maladies métaboliques, facteur de risque de l’arthrose du pied et de la cheville
Des anomalies de certains métabolismes peuvent conduire au dépôt de cristaux microscopiques dans les articulations. C’est le cas dans la maladie de la goutte, où les cristaux sont constitués d’acide urique. Ainsi, d’autres cristaux peuvent intervenir tels ceux composés de phosphate de calcium qui se déposent à la surface des articulations au cours de la chondrocalcinose, ou encore de cristaux d’hydroxyapatite qui ont, quant à eux, plutôt tendance à se déposer dans les tendons.
C’est en fait la répétition des crises inflammatoires déclenchées par ces dépôts qui favorise le développement de l’arthrose sur l’articulation concernée, arthrose du pied ou arthrose de la cheville.
Pour mieux comprendre, les phénomènes qui surviennent sur l’articulation au cours de l’arthrose vous pouvez aller consulter notre page sur les mécanismes de l'arthrose.
Ainsi ces maladies peuvent être responsables d’une arthrose diffuse touchant des articulations épargnées par l’arthrose primitive (poignets, coudes, épaules, chevilles). C’est également le cas pour d’autres maladies de surcharge : hémochromatose, maladie de Wilson, la maladie de Paget et les chondrodysplasie.
Les anomalies architecturales du pied
Facteurs locaux : Anomalies architecturales
Congénitales ou acquises, les anomalies structurales vont modifier les contraintes mécaniques et favoriser l’apparition d’arthrose secondaire.
Il peut s’agir de dysplasie, d’anomalies acquises ou d’ostéonécroses.
Les maladies inflammatoires destructrices peuvent modifier certains mécanismes articulaires.
Les traumatismes articulaires et tendineux
Facteurs locaux : Traumatismes articulaires
Souvent une fracture, luxation ou lésion tendineuse peut entraîner de l’arthrose.
L’exercice physique intense
L’exercice physique :
Les rapports sont étroits entre exercices physiques et arthrose, mais pas toujours dans le sens que l’on croit.
Bouger est essentiel dans l’arthrose. L’exercice physique, à condition de rester adapté à son état et à ses capacités a un effet bénéfique sur les articulations atteintes d’arthrose :
- Les articulations conservent leur souplesse ;
- La force des muscles est maintenue, voir augmentée ;
- La stabilité articulaire est assurée ;
- L’endurance dans les activités quotidiennes est assurée.
Il faut donc conserver une activité physique régulière en évitant de surmener vos articulations.
Toutefois en cas de douleur, il ne sert à rien de la nier et de poursuivre comme si de rien n’était l’activité en cause : cela pourrait aggraver les lésions du cartilage. Il faut donc adapter son attitude entre maintenir ses activités le plus possible et respecter sa douleur si elle survient.
Il faut savoir également qu’une activité sportive modérée, n’augmente pas le risque d’arthrose même chez les sujets âgés. Vous pouvez aller consulter les conseils concernant le sport dans la rubrique : L'arthrose, Conseils au quotidien.
Toutefois, la pratique intensive du sport peut être cause du développement d’arthrose. En effet, celui-ci engendre souvent traumatisme et surmenage des articulations.
Il s’agit plus particulièrement : du football et rugby pour les genoux, du base-ball pour les coudes et les épaules.