De nombreux médicaments recevant une autorisation de mise sur le marché proviennent aujourd'hui des biotechnologies. Jusqu'alors réservées à l'hôpital, ces thérapies ciblées se démocratisent et arrivent désormais dans le cabinet des médecins généralistes. L'ostéoporose post ménopausique sera bientôt l'une des premières pathologies concernée par ces nouveaux traitements. En 1995, des chercheurs ont identifié le gène de l'ostéoprotégérine et ont montré qu'une surexpression de ce gène augmente la densité osseuse des souris. Cette découverte leur a ensuite permis d'identifier les protéines qui, se liant à l'ostéoprotégérine, participent à la régulation du métabolisme osseux. L'une de ces protéines, le Rankl, joue un rôle clé dans les phénomènes de destruction osseuse observés par exemple, dans l'ostéoporose. Sa mise en évidence a permis de mettre au point la première thérapie ciblée spécifique de la maladie.