En 2008, la proposition d'un député de réduire de 65 à 35 % le remboursement des cures a été rejetée. Mais cette idée pourrait bien réapparaître dans le contexte actuel de crise. À ce jour, la Haute Autorité de santé n'a officiellement reconnu les effets antalgiques du thermalisme que dans le traitement de la lombalgie chronique et de la polyarthrite rhumatoïde. Pour évaluer le service médical rendu des cures, l'Association française pour la recherche thermale (Afreth) a présenté des études spécifiques concernant plusieurs pathologies comme l'insuffisance veineuse, la tendinite de l'épaule, l'anxiété, l'obésité et les troubles de la mémoire. Une étude baptisée « Thermarthrose » s'est également penchée sur le cas de 462 curistes présentant une arthrose du genou. Une amélioration durable des symptômes a été observée chez 55 % des patients, contre 35 % dans le groupe témoin. Neuf mois après la cure, les douleurs étaient toujours amoindries et la mobilité améliorée. Actuellement, sur les 520 000 personnes qui suivent une cure chaque année en France, 40 % le font pour une arthrose du genou, dont une majorité pour une arthrose sévère.