Sciences et Avenir, février 2010, n°756, www.sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com
On sait aujourd'hui que certains agents infectieux jouent un rôle important dans la survenue des affections rhumatismales ou dans le passage de ces affections à la chronicité. Les sujets atteints de polyarthrite rhumatoïde ont ainsi d'importants taux sanguins d'anticorps dirigés contre le virus de la rougeole. Les porteurs du virus de l'hépatite B présentent, pour leur part, des anticorps antipeptides cycliques citrullinés (anti-CCP), des marqueurs diagnostiques de la polyarthrite rhumatoïde. Enfin, « d'autres agents infectieux sont fortement suspectés d'entraîner des symptômes de spondylarthrite, comme les bactéries du genre Chlamydiae ou des virus comme celui du chikungunya ».