Après avoir recommandé le repos complet en cas de lombalgie, le corps médical a préconisé la poursuite de la pratique de sports dits portés, c'est-à-dire ceux occasionnant peu de pressions sur les disques intervertébraux, comme le vélo et la natation. Aujourd'hui il semblerait que même le footing soit admis, alors que l'on a longtemps considéré que les impacts des foulées comprimaient le disque et accéléraient le processus de dégradation. Il y a une dizaine d'année, des chercheurs allemands de l'Université d'Ulm ont reproduit les pressions subies par un patient, en implantant des micro-capteurs au niveau du noyau du disque lombaire. Celles-ci sont de 0,1 MegaPascal (MPa) en position couchée, de 0,55 MPa en position assisse et s'élèvent entre 0,6 MPa et 1,1 MPa lorsque le sujet est debout. Mais s'il se met à marcher, la pression redescend et oscille entre 0,53 et 0,65 MPa. Et lorsqu'il court, elle varie entre 0,35 à 0,85.