Au cours du récent congrès sur les maladies osseuses à Toronto l'accent a été mis sur l'intérêt d'un nouvel anticorps monoclonal, capable d'agir sur l'interactivité entre les ostéoclastes et les ostéoblastes, alors que les traitements actuels agissent uniquement sur les ostéoclastes, en réduisant la destruction osseuse. Une grande étude internationale, réalisée sur plus de 7 800 femmes ménopausées et atteintes d'ostéoporose, a montré qu'après trois ans de traitement, le taux de fractures des vertèbres était diminué de 70 % et celui des fractures de hanche de 40 %. Il a pour avantage supplémentaire de pouvoir être administré quelle que soit la fonction rénale et d'être pratiquement sans effet secondaire. Ce nouveau traitement s'administre tous les six mois en injection sous-cutanée. Il est disponible aux Etats-Unis depuis le début de l'année et le sera en France dans quelques mois.