Aux ravages de la « malbouffe », il faudrait ajouter ceux du « mal boire », selon Denis Riché, kinésithérapeute spécialisé en micronutrition et sport. Ainsi il explique que les sodas à base de coca peuvent favoriser l'ostéoporose. Une étude menée à la Harvard School of Public Health de Boston, auprès de 400 jeunes femmes « accros » aux sodas, a révélé que la consommation quotidienne de coca multipliait par 3 le risque de fracture des os chez les adolescentes et augmentait, à plus long terme, la fragilité osseuse. L'analyse révèle que la caféine et le sucre ne sont pas en cause : les sodas light ou sans caféine ne permettent donc guère de compenser l'effet nocif du coca, dès lors qu'on en avale au moins 4 litres par semaine. De plus, l'augmentation des apports en calcium ne paraît pas susceptible de compenser les risques d'ostéoporose chez les grosses consommatrices de coca. L'acide phosphorique présent dans le coca pourrait être le coupable. Cette substance a, en effet, un pouvoir acidifiant contre lequel l'organisme va lutter en puisant des citrates de calcium basifiants dans les os, ce qui diminue la densité osseuse. Les experts recommandent donc un usage modéré de ces boissons.