Une recherche menée au Département d'Obstétrique et de Gynécologie de l'Université de Grenade révèle que les patientes atteintes d'ostéoporose ont, en moyenne, deux ans de moins de vie fertile que les femmes saines. Les auteurs de cette étude ont suivi 2 000 patientes ménopausées dans cinq cliniques espagnoles. Toutes ont fait l'objet d'un prélèvement sanguin pour la détermination des facteurs génétiques et d'une densitométrie osseuse de la colonne vertébrale et de la hanche. Les résultats montrent que certaines combinaisons de gènes peuvent favoriser l'ostéoporose de la hanche. « Il se peut que dans un avenir relativement proche on puisse réaliser dans les cabinets médicaux une étude génétique qui permette d'indiquer aux patientes la possibilité de souffrir d'une fracture de la hanche et de se soumettre à un traitement » a indiqué Jesus Carlos Presa Lorite qui a dirigé l'étude.