Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l'entreprise Microchips ont testé avec succès une puce électronique implantée dans l'organisme pour libérer automatiquement des doses de médicaments. Les premiers essais cliniques ont été réalisés sur huit Danoises, âgées de 65 à 70 ans, souffrant d'ostéoporose sévère. L'équipe médicale leur a implanté, sous anesthésie locale, une puce de 5 cm de long sur 3 cm de large, renfermant une vingtaine de réservoirs bouchés par une fine couche de métal. Un léger courant électrique envoyé au boîtier récepteur de la puce permet de faire fondre le couvercle de métal, libérant ainsi le traitement contenu sous une forme concentrée. Le dispositif s'est avéré aussi efficace que les injections parfois nécessaires pour traiter l'ostéoporose, sans effets secondaires notables et avec une meilleure observance du traitement. L'objectif est à terme de réussir à mettre au point des puces dotées de 400 doses, soit une année entière de traitement.