Des chercheurs de l'université de Pittsburgh ont consacré une étude inédite à la qualité du sommeil du conjoint d'un patient souffrant de gonarthrose. Pour les besoins de cette enquête parue dans la revue Pain, un panel de couples, dont l'un des conjoints était atteint d'arthrose du genou, a été interrogé chaque jour pendant un mois. L'étude révèle que plus les douleurs du patient sont importantes en fin de journée, moins la qualité du sommeil du partenaire est bonne. Cependant cette association n'est pas amplifiée ou modérée par les facteurs suivants : les douleurs nocturnes, le sexe du malade et la présence ou non de symptômes dépressifs. Autre fait intéressant : les chercheurs ont observé que le sommeil des conjoints est d'autant moins réparateur que la relation conjugale est étroite. Sachant que la douleur chronique affecte le sommeil du partenaire et, de ce fait, est susceptible de nuire à sa santé, les auteurs estiment important que le médecin traitant s'attarde aussi sur cette question.