Bien que les femmes d'âge mûr soient généralement concernées par l'ostéoporose (une enquête récente a révélé que 73 % des patientes de plus de 50 ans avaient déjà évoqué cette maladie en consultation), elles négligent trop souvent leur traitement. Ainsi une patiente sur deux arrête de prendre ses médicaments au bout d'un an, ce qui est insuffisant pour consolider les os. Ce paradoxe s'explique par le fait que l'ostéoporose est une pathologie silencieuse et indolore, tant qu'une fracture n'est pas survenue. Il existe désormais dans la classe de médicaments anti-ostéoporose la plus prescrite, un traitement annuel, plus pratique et facile à suivre. Il consiste en une perfusion d'un quart d'heure pouvant être réalisée à domicile par une infirmière et s'adresse en priorité aux femmes minces, qui fument, présentent des antécédents de fragilité osseuse ou une ostéodensitométrie perturbée. Toutefois ce traitement ne dispense pas de la prise régulière de calcium et de vitamine D.