L'étude internationale Glow (Global longitudinal study of osteoporosis in women) a été lancée en 2006 : elle a pour but de suivre 60 000 femmes âgées de plus 55 ans dans 17 villes de 10 pays, dont Paris et Lyon, et ce jusqu'en 2011. Les premiers résultats concernant la cohorte lyonnaise qui rassemble 3 366 participantes montre que 22 % présentent un diagnostic d'ostéoporose, 27 % un antécédent de fracture par fragilité, 30 % une minceur importante, 38 % des chutes récentes et 20 % un antécédent de fracture fémoral chez un parent. Or le Pr Roland Chapurlat, clinicien et directeur d'un laboratoire de recherche de l'Inserm à l'hôpital Edouard-Herriot de Lyon, précise que, selon l'enquête Glow, « 7 femmes sur 10 ayant au moins deux facteurs de risque de fracture ne sont pas conscientes d'être à plus haut risque que d'autres femmes du même âge ». Ces facteurs de risques sont pourtant facilement identifiables : âge, minceur excessive, antécédent de fracture après 45 ans ou de fracture du col du fémur chez un des parents, prise de cortisone pendant au moins trois mois et tabagisme.