Revue de presse Arthrolink

Les brocolis protègeraient de l'arthrose - 16/09/2013

Les brocolis protègeraient de l'arthrose
Une étude britannique publiée dans la revue américaine Arthritis and Rheumatism suggère que la consommation de brocolis aide à ralentir ou différer les lésions dues à l'arthrose. Des chercheurs de l'Université East Anglia, en Grande-Bretagne, ont soumis deux groupes de souris à des régimes distincts : le premier recevait une alimentation riche en brocolis, tandis que l'autre avait une alimentation excluant cette plante potagère. Résultats : à la fin du suivi, les souris du premier groupe présentaient moins de problèmes d'arthrose que les autres. Selon les chercheurs, c'est le sulforaphane, une substance libérée dans l'organisme lors de la consommation de ces légumes crucifères, qui bloquerait les enzymes responsables de la destruction des articulations en agissant sur une molécule spécifique causant l'inflammation. Pour confirmer les vertus anti-inflammatoires du sulforaphane sur les articulations humaines, l'équipe britannique se chargera prochainement d'un essai chez l'homme. « Alors qu'une personne sur cinq de plus de 45 ans souffre d'arthrose du genou et qu'il n'existe aucun traitement efficace pour la maladie, ce composé naturel pourrait constituer une piste thérapeutique intéressante », indiquent les chercheurs.

L'ostéoporose se combat dès l'enfance ! - 16/09/2013

L'ostéoporose se combat dès l'enfance !
L'ostéoporose débute après la ménopause chez la femme, et peut aussi toucher l'homme vieillissant. Elle est due à une diminution de la masse osseuse et à une fragilisation de la trame de l'os. Elle provoque des fractures (fémur, vertèbres, os du poignet) à l'occasion de chocs modérés et une diminution progressive de la taille. La fragilisation des os est d'autant plus rapide que la masse osseuse était déjà faible. Le Dr Caroline Le Marchand-Duros, nutritionniste, estime qu'il faut combattre l'ostéoporose dès l'enfance, avec une alimentation équilibrée en calcium et vitamine D. Les meilleures sources de calcium sont les laitages, qui apportent aussi des protéines indispensables à la construction osseuse. Certaines eaux minérales contiennent également du calcium, ainsi que certaines plantes : épinard, persil, amande, soja. Quant à la vitamine D, elle est nécessaire à l'absorption du calcium. Elle est formée au niveau de la peau par les rayons ultraviolets B (UVB) ; cette source varie selon l'exposition au soleil, l'épaisseur et la pigmentation de la peau. L'alimentation peut en procurer, en particulier le beurre, les oeufs, les laitages non écrémés et les poissons gras.

L'apithérapie, technique marginale en France - 16/09/2013

L'apithérapie, technique marginale en France
Auteur de l'ouvrage « Les abeilles ont guéri ma sclérose en plaques », Maryse Pioch milite pour une reconnaissance en France de l'apithérapie, une méthode qui utilise les piqûres d'abeille pour soigner divers maux, comme les rhumatismes et les douleurs articulaires. Pratiquée en Chine depuis des millénaires, cette thérapie de choc consiste à contraindre l'insecte à enfoncer son dard dans la peau puis à masser la zone traitée. De nombreux acupuncteurs chinois en ont fait leur spécialité. En France, Henri Joyeux, cancérologue et auteur du livre « Les abeilles et le chirurgien » est l'un des rares médecins français à croire aux bienfaits de l'apithérapie et à défendre l'efficacité de cette technique. « On est très en retard. En médecine, c'est interdit. En revanche, rien n'interdit de se traiter soi-même », indique à ce sujet Claudette Raynal, acupunctrice faisant figure de référence en matière d'apithérapie. Elle en est convaincue, le venin d'abeille est un puissant anti-inflammatoire. « On peut soigner les rhumatismes, les tendinites, les polyarthrites... Il agit aussi sur le système nerveux, on l'utilise contre la sclérose en plaques. J'ai suivi des personnes qui ont vu leurs symptômes diminuer, voire disparaître. Mais les preuves scientifiques ne sont pas établies », reconnaît-elle encore.

Excès de graisse et risque d'ostéoporose - 05/08/2013

Excès de graisse et risque d'ostéoporose
Une étude publiée dans la revue Radiology indique que l'excès de graisse dans la moelle osseuse induit une fragilité du squelette et un risque accru d'ostéoporose. Les personnes concernées par des niveaux plus élevés de graisse ...

Ostéoporose : calcium et vitamine D en association - 27/07/2013

Ostéoporose : calcium et vitamine D en association
Pour prévenir le risque d'ostéoporose et freiner la perte osseuse liée à l'âge, les femmes doivent consommer au moins 1200 mg de calcium par jour après la ménopause. Contrairement aux idées reçues, le calcium présent dans les produits laitiers est moins assimilable par l'organisme que celui présent dans les légumes (comme le cresson et le chou), les légumineuses, les algues et certains poissons (notamment les sardines et le maquereau). Mais un sujet carencé en vitamine D aura beau consommer les trois produits laitiers recommandés au quotidien, il ne parviendra pas à fixer le calcium. Outre l'importance d'une exposition régulière au soleil, il faut prévoir un apport suffisant de vitamine D animale ou végétale dans son alimentation. Les apports journaliers recommandés sont de 10 à 15 microgrammes et de 20 microgrammes au-delà de 70 ans. Les aliments à privilégier sont tous les poissons gras (saumon, sardines, thon, maquereau), les anchois, la sole, les oeufs et l'huile de poisson.