Revue de presse Arthrolink

Une femme enceinte chez l'ostéopathe - 28/11/2011

Les femmes enceintes souffrent fréquemment du mal de dos, en particulier au cours des 3e et 4e trimestres. La colonne vertébrale est fortement sollicitée par le poids du bébé : avec la bascule du ventre en avant, les tensions apparaissent. Avant de consulter un ostéopathe, il est nécessaire de passer par un médecin généraliste qui identifie les éventuelles pathologies nécessitant une prise en charge plus classique. L'ostéopathe agissant sur la globalité du corps de la femme enceinte, plusieurs symptômes peuvent être traités : lombalgies, douleurs ligamentaires, maux de tête, sciatiques, dorsalgies, cervicalgies, problèmes de circulation, reflux gastrique, insomnies... « 1 à 2 séances suffisent notamment en cours de troisième trimestre de la grossesse pour apaiser les douleurs » précise le Dr Christian Caldagues, médecin-ostéopathe et vice-président du syndicat de médecine manuelle-ostéopathie de France. Les techniques ostéopathiques non forcées peuvent être pratiquées à tous les stades de la grossesse sans contre-indications pour la maman ou le bébé.

Arthrose : pistes de recherche pour réparer le cartilage - 28/11/2011

Une des piste de recherche sur l'articulation arthrosique concerne la dégradation du cartilage et les approches visant à le réparer ou le régénérer. Les travaux de recherche dans ce domaine pourraient permettre d'identifier plusieurs cibles thérapeutiques visant l'angiogenèse et les facteurs qui conduisent les chondrocytes, les cellules composant le cartillage, à reprendre une fonction qu'ils avaient abandonnée. Des chercheurs ont trouvé plusieurs points communs entre le cartilage des plaques de croissance et celui de l'articulation arthrosique : «Il semble que les chondrocytes s'hypertrophient et provoquent une calcification de l'articulation, comme lorsque la plaque de croissance des os se referme», explique Jérôme Guicheux, directeur de recherche Inserm au CHU de Nantes. Des greffes de chondrocytes ont été envisagées, mais les premiers essais montrent que le nouveau cartilage ne permet pas toujours une réparation efficace. Des chercheurs tentent aussi de fabriquer un cartilage semi-artificiel à l'aide de biomatériaux. Enfin, l'équipe Inserm dirigée par le Pr Christian Jorgensen explore aujourd'hui la piste des cellules souches.

TMS : une campagne de sensibilisation des chefs d'entreprise - 28/11/2011

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent 85 % des causes de maladies professionnelles reconnues pour les actifs du régime général. Selon la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAMTS), les TMS ont engendré la perte de 9,7 millions de journées de travail et coûté 930 millions d'euros pour la seule année 2010. Le gouvernement vient de lancer une campagne de sensibilisation à destination des chefs d'entreprise. Des spots radio et des publications dans la presse inviteront ces derniers à s'informer sur la prévention des TMS auprès du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé. Son slogan : « prévenir les troubles musculo-squelettiques ne s'improvise pas. Découvrez les vraies bonnes méthodes sur www.travailler-mieux.gouv.fr».

 

L'inquiétante progression des maladies professionnelles - 28/11/2011

Le baromètre de la prévention des risques professionnels 2011, publié par DEKRA Industrial, spécialiste de l'inspection et de la certification, montre que les accidents sur le lieu de travail ont été quasiment divisés par deux en l'espace de cinq ans. À l'inverse de cette tendance, les maladies professionnelles sont passées, pour leur part, de 8 000 à près de 50 000 cas entre 1998 et 2009, soit une progression annuelle de 18 % en moyenne depuis une décennie. Près de trois-quarts d'entre elles concernent des troubles musculo-squelettiques (TMS), une catégorie de pathologies large dans laquelle on regroupe notamment les tendinites, les hernies discales ou les lombalgies. D'après la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés, l'indemnisation des TMS a coûté, en 2008, 787 millions d'euros aux entreprises pour les actifs du régime général.

 

Ostéoporose : les initatives de l'Aflar - 28/11/2011

L'Association française de lutte antirhumatismale (Aflar) a ouvert depuis le 1e octobre un service d'écoute téléphonique baptisé « Allo Ostéoporose ». Au numéro Azur 0810 43 03 43 (prix d'un appel local depuis un poste fixe), des bénévoles répondent chaque jour de 9h à 17h à toutes les questions concernant cette maladie associée à un risque élevé de fractures. En prévision de la Journée mondiale contre l'ostéoporose qui se tiendra le 20 octobre prochain, l'association a également édité un document d'alerte, « Le voleur d'os », disponible sur son site (www.aflar.org) et dans tous les cabinets de rhumatologie de France.

 

Une nouvelle molécule pour soulager l'arthrose de la main - 28/11/2011

Le sulfate de chondroïtine est prescrit pour atténuer les symptômes d'arthrose du genou ou de la hanche. Des chercheurs de l'Hôpital universitaire de Genève ont voulu vérifier si cette molécule pouvait être aussi efficace sur l'arthrose de la main. Pour cela, ils ont mené une étude clinique contre placebo sur 162 patients suivis pendant six mois. La prise quotidienne de sulfate de chondroïtine a permis aux participants de diminuer leur douleur et de retrouver un meilleur usage de leurs mains. Autre point positif : ce traitement n'entraîne pas d'effets secondaires, à la différence des anti-inflammatoires non-stéroïdiens, sont souvent mal tolérés par les personnes âgées. Toutefois il a fallu attendre en moyenne 3 mois avant de voir les premiers effets bénéfiques du sulfate de chondroïtine sur ce type d'arthrose. D'après les auteurs de l'étude publiée dans la revue Arthritis & Rheumatism, la meilleure stratégie consisterait donc à prescrire des anti-inflammatoires en attendant que le sulfate de chondroïtine agisse.

 

Arthrose ou polyarthrite : les patients peinent-ils à faire la différence ? - 28/11/2011

Régulièrement les portails d'information dédiés à la santé s'astreignent à une petite mise au point concernant les différences existant entre l'arthrose et les rhumatismes inflammatoires (également appelés arthrite). Schématiquement, il est rappelé que les douleurs liées à l'arthrose s'accentuent souvent au fil de la journée et sont favorisées par les mouvements, tandis que les rhumatismes inflammatoires entraînent des souffrances nocturnes et matinales. Ces petits rappels sont peut-être utiles à ceux n'ayant encore expérimenté aucune de ces douleurs, néanmoins, les patients, eux parviennent très probablement à faire la différence.

 

Lombalgie aiguë : pas de repos au lit - 11/10/2011

En cas de lombalgie, les médecins ont longtemps recommandé un repos au lit de quelques jours avant de reprendre progressivement une activité normale. L'efficacité de cette prescription a été démentie il y a plusieurs années. Une enquête française confirme que le repos a un effet néfaste sur l'évolution de la pathologie lombaire et entraîne un risque de chronicité. L'étude, menée auprès de 2 000 médecins généralistes, a porté sur des patients souffrant, depuis moins de trois jours, d'une lombalgie aiguë sans irradiation de la douleur dans la jambe, sans signe neurologique associé ni signe spécifique évoquant une tumeur ou une infection. Ces malades devaient consulter pour la première fois pour ce problème. Au total, 5.355 patients âgés de 18 à 55 ans (âge moyen 40 ans) ont été inclus dans l'enquête. Le repos au lit a été recommandé à 28 % d'entre eux pour une durée moyenne de 4,4 jours. Les médecins ont constaté par la suite un pourcentage significativement plus élevé de lombalgiques chroniques dans ce groupe, comparé au groupe actif (32 % contre 26 %), ainsi qu'un recours plus important aux médicaments. Par ailleurs, l'évolution de la lombalgie s'est révélée significativement plus favorable dans le groupe sans repos.

 

L'ostéopathie efficace contre le mal de dos - 11/10/2011

Lors du 6e Congrès de la Société française de médecine manuelle orthopédique et ostéopathique, les médecins pratiquant cette spécialité ont rappelé que, chaque année en France, 100 000 lombalgies sont déclarées comme accidents du travail et 2 500 comme maladies professionnelles. L'ostéopathie connaît un véritable engouement. Une étude réalisée en 2010 a démontré l'intérêt des manipulations vertébrales dans la lombosciatique, en cas d'échec d'un traitement médical bien conduit. Sur les 40 patients pris en charge après trois mois de traitement et qui ont été manipulés, 60 % d'entre eux présentaient un soulagement significatif des douleurs au bout de douze semaines. Le docteur Jean-Yves Maigne, président du congrès, espère que davantage d'études pourront être menées « pour bien préciser les indications et contre-indications des manipulations dans différentes situations ». Les spécialistes insistent d'emblée sur la nécessité d'éliminer toute indication chirurgicale avant d'avoir recours à la médecine manuelle-ostéopathie. Ils soulignent qu'il est impossible d'agir si le patient est bloqué dans toutes les directions. Enfin, « la prudence doit être de mise en présence d'une hernie discale prouvée à l'imagerie et le choix du traitement doit être discuté », précise le professeur Philippe Vautravers, chef du service de médecine physique et de réadaptation à l'hôpital Hautepierre de Strasbourg.

 

Fracture de la hanche et risque accru de mortalité - 11/10/2011

Une étude financée par l'Institut national américain de la Santé montre que les femmes qui se fracturent la hanche entre 65 et 69 ans ont cinq fois plus de risque que leurs semblables de mourir dans l'année qui suit l'accident. Ce risque double pour les femmes âgées de 70 à 79 ans et triple pour les femmes de plus de 80 ans. L'enquête a porté sur près de 10 000 femmes suivies entre 1986 et 1988 dans quatre villes américaines. Au cours des vingt dernières années, 1 116 femmes du groupe se sont fracturé la hanche. En fonction de leur âge, les données les concernant ont été comparées à celles de 4 464 autres femmes qui n'avaient pas été victimes d'un tel accident. Parmi celles avec fracture de hanche mortes dans l'année, le décès est intervenu dans les trois mois après la fracture pour la moitié d'entre elles et dans les six mois pour près des trois quarts. « Cette étude est un appel à la vigilance sur l'année qui suit une fracture de la hanche chez les femmes âgées, et en particulier celles de 65 à 69 ans » explique Erin LeBlanc, l'auteur principal. Selon la Fondation nationale américaine contre l'ostéoporose, près de la moitié des femmes de plus de 50 ans qui se fracturent un os souffrent de cette maladie.