Revue de presse Arthrolink

Une algue contre l'ostéoporose - 11/08/2011

Une algue brune présente en Polynésie, la Padina pavonica, pourrait prochainement être exploitée dans un traitement contre l'ostéoporose. Les recherches de Gilles Guttierez, docteur en biologie, menées conjointement avec le service de la perliculture polynésienne et l'institut pharmacologique moléculaire et cellulaire maltais, a permis d'aboutir à la mise au point d'un activateur de la fixation du calcium. Un espoir pour les personnes âgées souffrant de pertes calciques.

 

Ostéoporose : ses origines dès les premiers mois de la vie... - 11/08/2011

Une étude britannique, publiée en ligne sur le site de la revue European Journal of Clinical Nutrition, montre que les nourrissons consomment généralement une quantité de sel supérieure à ce que nécessiterait leur organisme. En étudiant l'alimentation de 1 200 enfants nés dans les années 1990, des chercheurs de l'Université de Bristol ont observé cette surconsommation dès 3 mois. Elle toucherait 70 % des bébés âgés de 8 mois et dépasserait quasiment du double la quantité maximale recommandée. Manger salé serait donc une habitude alimentaire acquise très tôt dans l'existence. Pierre Meneton, chercheur à l'Inserm, confirme que la fin de l'allaitement ouvre généralement la voie à une consommation excessive de sel, sachant que le lait maternel est, pour sa part, pauvre en sel, quelle que soit l'alimentation de la mère. Le chlorure de sodium provient surtout des produits fabriqués, comme le pain et les petits pots. Le chercheur français précise que « quand on est enfant, trop de sel n'a pas de conséquence directe sur l'organisme ». Les effets de cette surconsommation surviennent à l'âge adulte, l'un d'entre eux étant « la perte chronique de calcium dans les urines, qui participe directement au phénomène d'ostéoporose ».

 

La natation, un sport bénéfique pour les articulations - 11/08/2011

La natation est une discipline recommandée pour atténuer les douleurs articulaires et soulager l'arthrose. Ce sport complet qui fait travailler l'ensemble des muscles du corps a également l'avantage d'être « porté » : pendant la nage, les articulations sont libérées du poids corporel et l'absence de contact avec le sol permet d'éviter les microtraumatismes. Il convient toutefois de réaliser quelques échauffements avant de plonger dans l'eau. On peut ainsi préparer ses poignets en leur faisant faire de petites rotations sur eux-mêmes. Les coudes et les épaules peuvent être préparés à l'effort grâce à l'exercice du « moulin ». Pour détendre ses genoux, quelques flexions sont également conseillées.

 

Natation et lombalgies - 28/07/2011

La natation est souvent présentée comme un sport idéal pour combattre le mal de dos. En effet, l'absence d'à-coups permet de soulager la colonne vertébrale et de lui épargner des micro-traumatismes. Mais mal pratiquée, cette discipline est susceptible d'aggraver voire provoquer des douleurs. C'est le cas notamment de la brasse qui creuse le dos, provoque parfois une hyperflexion de la nuque et des risques d'hyperlordose lombaire. Le crawl est plus conseillé car la poussée de l'eau sur l'abdomen a pour effet de redresser la courbure lombaire. La respiration des deux côtés permet également de limiter les problèmes de cervicales. Le dos crawlé offre d'autres bienfaits pour le dos. Cette nage « fait travailler les muscles du dos, et favorise une meilleure ouverture de la cage thoracique, augmentant ainsi la capacité respiratoire. Elle améliore enfin la souplesse, en corrigeant les problèmes de courbure du rachis ».

 

Les femmes à faibles revenus plus touchées par le risque d'ostéoporose - 28/07/2011

Les récents résultats d'une étude de « Statistique Canada », menée en 2009, montrent que les femmes âgées de 50 ans et plus ayant un faible revenu forment le groupe le plus à risque d'ostéoporose. Les patientes les moins favorisées sont ainsi environ trois fois plus souvent atteintes par la maladie que les femmes aux revenus les plus élevés. L'étude montre donc que l'environnement social a un impact sur le développement d'une fragilisation des os, un fait peu étonnant quand on sait que l'ostéoporose peut être prévenue ou limitée en adoptant de bonnes habitudes de vies (activité physique régulière, alimentation saine, bons apports en calcium et vitamine D).

 

L'alimentation acidifiante, sans lien avec l'ostéoporose - 28/07/2011

Une étude scientifique publiée dans le Nutrition Journal infirme l'hypothèse selon laquelle l'alimentation acidifiante favoriserait le développement de l'ostéoporose. La naturopathie a établi le principe de l'équilibre acido-basique pour lutter contre certaines maladies. Dans le cas de l'ostéoporose, cette médecine non conventionnelle conseille d'éviter les aliments qui ont un effet acidifiant sur l'organisme, comme la viande, le pain, le lait et le fromage, et de privilégier les fruits et légumes, au pouvoir alcalinisant. Mais en analysant 22 essais cliniques, deux méta-analyses et 11 études épidémiologiques, l'étude n'a trouvé aucune preuve scientifique tangible démontrant qu'une alimentation acidifiante exposait à l'ostéoporose, ni même que les aliments alcalinisants protègeraient les os.

 

Fractures : 80 morts par jour dans six pays d'Europe - 14/07/2011

Le vieillissement de la population européenne fait de la prévention des fractures un enjeu de santé publique majeur. C'est dans cette optique que vient d'être publié par la Fondation internationale contre l'ostéoporose (IOF) un rapport évoquant la fréquence des fractures dans six pays d'Europe : l'Allemagne, l'Espagne, la France, l'Italie, la Suède et le Royaume Uni. Il apparaît qu'en 2010, 2,5 millions de traumatismes de ce type ont été recensés dans ces six états, ce qui représente 280 fractures par heure. Par ailleurs on estime que 80 décès sont imputables chaque jour aux fractures dites de fragilité. Au total, 34 000 personnes sont mortes après avoir été victime d'une fracture, et dans 49 % des cas, la hanche était touchée. D'ici 2025, le nombre de ces accidents devrait progresser de 29 %.

 

Un microscanner périphérique pour traquer au plus tôt le risque d'ostéoporose - 14/07/2011

Dépister tôt pour limiter les complications : cette antienne que l'on retrouve appliquée à de nombreuses maladies concerne également l'ostéoporose. Connaître précocement ses risques d'ostéoporose permet en effet de mettre en place différentes stratégies pour éviter les fractures éventuelles. Pour combler cet objectif, de nouveaux dispositifs ont été développés ces dernières années, tel le microscanner périphérique. Un appareil très pointu qui permet de mieux connaître les caractéristiques de l'enveloppe de l'os et sa micro-architecture. Un dispositif cependant également très coûteux qui n'existait aujourd'hui en France que dans quatre hôpitaux (Paris, Lyon, Toulouse, Saint Etienne). Aujourd'hui, c'est au tour d'Orléans d'installer cet appareil en son sein et de placer par cette initiative parmi les leaders de la prise en charge de l'ostéoporose en France.

 

Une structure qui bouge pour lutter contre l'arthrose et l'ostéoporose - 14/07/2011

Ici, on pratique la médecine du futur. Dans ce beau bâtiment de 9 000 mètres carrés né de la restructuration des établissements de santé du sud de Marseille, soixante-dix médecins, trente-deux chercheurs et 240 personnels paramédicaux offrent depuis quelques mois une meilleure prise en charge aux patients atteints d'arthrose, de rhumatismes inflammatoires ou encore d'ostéoporose. Récemment inauguré, l'Institut du mouvement et de l'appareil locomoteur (IML) associé à l'hôpital Sainte Marguerite peut accueillir soixante-quatorze patients en hospitalisation complète et dix autres en ambulatoire. Les quatre salles d'opération sont équipées de systèmes de vidéotransmission. « On opère pratiquement en trois dimensions » note le responsable de ce nouvel institut, le Professeur Jean-Noël Argenson. L'établissement est également doté d'un équipement d'imagerie à la pointe de la technologie.

 

Sodas et risque d'ostéoporose - 30/06/2011

L'acide phosphorique présente dans les sodas, en particulier les colas, peut perturber le métabolisme du calcium, rendre les os moins denses et entraîner un risque d'ostéoporose. Le pH d'un soda étant de 1,5 tandis que « le pH normal d'une personne se situe entre 7,2 et 7,4, il faudrait 32 verres d'eau à un pH de 9 pour neutraliser la quantité d'acide contenue dans une canette de 33 cl de soda » estiment les experts. Or, il est rare d'aller jusqu'à boire 32 verres d'eau en une seule journée ! Résultat : « le corps, privé d'eau, est forcé d'éliminer le calcium de ses os afin de ramener le niveau de pH de l'organisme à la normale ».