Revue de presse Arthrolink

La lombalgie menace davantage les grands - 24/06/2010

Selon une étude récente, le trouble musculosquelettique (TMS) le plus fréquent chez les personnes de grande taille est la lombalgie. La sévérité du mal de dos augmenterait même avec la taille ! L'étude a porté sur 20 000 personnes soumises à un questionnaire concernant âge, sexe, taille, poids, facteurs socio-économiques (situation familiale, niveau d'éducation...), état de santé, etc. Les participants ont ensuite été répartis en trois groupes : les sujets indemnes de lombalgies (35 %), les lombalgiques traités par des médicaments (62 %) et les lombalgiques ayant bénéficié d'une prise en charge chirurgicale (3 %). Or on retrouvait un nombre plus important de sujets de grande taille dans le groupe des lombalgiques. De plus, 4,2 % des lombalgiques ayant les plus hautes tailles avaient été opérés, contre 2,7 % des lombalgiques les plus petits. Ainsi les plus grands ont-ils un risque multiplié par 2 de subir une intervention chirurgicale sur le rachis lombaire et multiplié par 1,29 de souffrir de lombalgie.

Les baies sont bonnes pour les os - 24/06/2010

Cassis, mûres, groseille, airelles, myrtilles sont remplies de polyphénols, des antioxydants connus pour leurs vertus « antivieillissement » et l'effet protecteur qu'ils confèrent contre les cancers, les maladies cardiovasculaires ou encore l'ostéoporose. Les baies apportent également du calcium, excellent pour les os. Avant de les consommer, il est important de penser à bien les laver, notamment lorsqu'on les mange « juste cueillies ».

 

Des médicaments issus de la baleine - 24/06/2010

L'étude « Reinventing the Whale » de la Société pour la conservation des baleines et des dauphins (WDCS) vient d'être présentée dans le cadre des travaux techniques de la Commission baleinière internationale (CBI) qui tient sa session plénière du 21 au 25 juin à Agadir. Elle fait notamment état des recherches cliniques sur la baleine. Des médicaments à base d'huile de baleine sont par exemple testés contre l'arthrose, les rhumatismes, la maladie de Crohn, le psoriasis et les maladies cardiaques.

 

Lancement d'une campagne sur la Spondylarthrite Ankylosante - 17/06/2010

La Société Française de Rhumatologie (SFR) vient de lancer une nouvelle campagne intitulée « Dos au mur » dont le parrain est Frank Leboeuf, ancien footballeur international français. Son objectif est de sensibiliser le grand public à un rhumatisme inflammatoire chronique encore peu connu, la spondylarthrite ankysolante afin d'encourager le dépistage précoce de la maladie pour une meilleure prise en charge. Un site dédié à la campagne d'information sera mis en ligne le 23 mai prochain, en même temps que le lancement de spots radio et télé, diffusés durant les mois de mai et de juin, puis fin septembre et début octobre. En France, la prévalence des spondylarthropathies dans la population est estimée à 0,3 % et, parmi ces pathologies, les spondylarthrites ankysolantes représenteraient la moitié des cas.

 

Les sports bons pour les articulations - 17/06/2010

Certains sports sont particulièrement adaptés aux troubles rhumatologiques. C'est le cas de la marche, dont 30 minutes de pratique quotidienne permettent de diminuer les douleurs et raideurs articulaires quand on souffre d'arthrose du genou. Afin de ménager ses articulations, il est primordial de choisir une paire de chaussures adaptées et un sac à dos dont le poids n'excède pas plus de 10 % de celui qui le porte. Le Dr Patrick Bacquaert, médecin-chef de l'Institut du Bien-être, de la médecine et du sport santé, indique toutefois « qu'un sac à dos vaut mieux que pas de sac du tout : porter une charge permet de mieux fixer le calcium, et donc de lutter contre l'ostéoporose ». Autre précaution : les personnes souffrant d'arthrose doivent éviter les terrains escarpés ou en pente. Le footing est également à proscrire en raison des chocs et vibrations imposés aux articulations. Parmi les autres sports qui ménagent les articulations, citons le vélo et la natation, en particulier le crawl, la nage indienne ou le dos crawlé (la brasse ayant pour inconvénient de creuser le dos et de trop solliciter les genoux).

 

Une étude sur le risque d'ostéoporose - 17/06/2010

L'étude internationale Glow (Global longitudinal study of osteoporosis in women) a été lancée en 2006 : elle a pour but de suivre 60 000 femmes âgées de plus 55 ans dans 17 villes de 10 pays, dont Paris et Lyon, et ce jusqu'en 2011. Les premiers résultats concernant la cohorte lyonnaise qui rassemble 3 366 participantes montre que 22 % présentent un diagnostic d'ostéoporose, 27 % un antécédent de fracture par fragilité, 30 % une minceur importante, 38 % des chutes récentes et 20 % un antécédent de fracture fémoral chez un parent. Or le Pr Roland Chapurlat, clinicien et directeur d'un laboratoire de recherche de l'Inserm à l'hôpital Edouard-Herriot de Lyon, précise que, selon l'enquête Glow, « 7 femmes sur 10 ayant au moins deux facteurs de risque de fracture ne sont pas conscientes d'être à plus haut risque que d'autres femmes du même âge ». Ces facteurs de risques sont pourtant facilement identifiables : âge, minceur excessive, antécédent de fracture après 45 ans ou de fracture du col du fémur chez un des parents, prise de cortisone pendant au moins trois mois et tabagisme.

 

Col du fémur : moins de fractures chez les femmes - 17/06/2010

La fracture de l'extrémité supérieure du fémur (FESF) est la conséquence la plus grave de l'ostéoporose. Elle entraîne une incapacité physique parfois permanente et augmente considérablement le risque de mortalité. Les femmes représentent les trois quarts des 77 000 hospitalisations enregistrées chez les plus de 55 ans. Du fait du vieillissement de la population, le nombre de fractures du col du fémur a augmenté entre 1998 et 2007 en France. Toutefois une étude de la Direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques (Drees) montre que le risque individuel tend a diminuer, particulièrement chez les femmes.

Deux tests médicaux pour détecter le risque d'ostéoporose - 17/06/2010

Environ 80 % des dix millions de personnes touchées par l'ostéoporose en France sont des femmes. Pour prévenir le risque de fracture, il est important de dépister de façon précoce cette maladie. À partir de la ménopause, un examen de densité osseuse par rayons X doit être réalisé tous les 5 ans pour vérifier l'état de la colonne vertébrale, des hanches et des poignets. Il peut être complété par un dosage annuel du taux de vitamine D dans le sang. En vieillissant, le corps devient moins capable de synthétiser la vitamine D via l'exposition solaire. Après 40 ans, la probabilité augmente d'avoir un déficit en vitamine D. Les résultats du test permettront au médecin de définir une stratégie de prévention de l'ostéoporose, en recommandant par exemple la prise d'un complément alimentaire.

Obésité et arthrose - 17/06/2010

Grâce à l'Imagerie par Résonance Magnétique, des chercheurs de l'Imperial College de Londres ont comparé deux femmes de corpulences différentes : l'une pesant à peu près 50 kilos, l'autre environ 107 kilos. Ils ont ainsi pu mettre en évidence les conséquences néfastes de l'obésité sur les os, les muscles et surtout, les organes internes, expliquant comment « la graisse, en plus d'entraîner de graves problèmes cardiovasculaires, s'introduit dans toutes les parties du corps ». Elle peut provoquer des maux de tête et des douleurs à la nuque à cause de la pression qu'elle exerce sur les nerfs. D'autres effets ont été cités par les scientifiques, notamment des problèmes d'arthrose.

Prothèse de hanche - 17/06/2010

Chaque année, en France, 145 000 personnes se font poser une prothèse de hanche. Le Dr Jacques Caron, chirurgien orthopédiste et président de l'Académie d'orthopédie et de traumatologie (AOT), rappelle qu'il s'agit d'une « intervention bien rodée et dont les complications sont devenues exceptionnelles ». Une étude récente vient de montrer que, 40 ans après leur pose, 70 % fonctionnent toujours parfaitement, alors qu'on estimait jusqu'ici leur durée de vie entre 10 et 15 ans. Le choix d'un modèle de prothèse, parmi les 300 existant sur le marché, se fait en fonction du profil des patients : âge, morphologie et activités. Les prothèses en métal peuvent parfois occasionner des débris microscopiques qui, quand ils ne sont pas résorbés par l'organisme, provoquent une réaction d'ostéolyse, suivie d'un descellement de la prothèse. Ces complications sont exceptionnelles avec les prothèses en céramique, dont l'inconvénient majeur est néanmoins le risque de casse.