Revue de presse Arthrolink
Près de 3 % de Français souffriraient de fibromyalgie - 17/06/2010
A l'occasion de la Journée mondiale de la fibromyalgie, ce mercredi 12 mai, a été rappelé que, selon certaines estimations, près de 3 % de la population française serait concernée par ce syndrome douloureux, classifié en rhumatologie et reconnu par l'Organisation mondiale de la santé depuis 1992, et en France depuis janvier 2007 par l'Académie nationale de médecine comme une « entité clinique à part entière non psychique ». Le symptôme principal est une douleur diffuse, parfois ressentie comme une brûlure, qui touche les régions proches de la colonne vertébrale, la nuque, les épaules, les omoplates, les hanches et peut aussi atteindre les genoux, les jambes. La douleur semble aggravée par l'effort, la fatigue, le froid, le stress. Elle est associée à une fatigue persistante, variant de la simple lassitude jusqu'à un véritable épuisement. Parmi les patients fibromyalgiques, rappelons que 80 à 90 % sont des femmes.
Quel sport contre l'ostéoporose ? - 17/06/2010
Le Congrès mondial de l'ostéoporose, qui a récemment réuni à Florence 5 000 participants, a fourni l'occasion de faire le point sur les médicaments qui permettent de traiter la maladie et de prévenir le risque de fractures : « les premiers en stabilisant la perte osseuse et en ralentissant ainsi l'évolution de l'ostéoporose, les seconds en formant de l'os nouveau ». Autre « médicament universel », l'exercice physique est recommandé, comme souvent avec les maladies chroniques. Il est conseillé de pratiquer « des disciplines qui permettent aux os de porter le poids de la personne », à l'inverse de la natation, peu efficace pour prévenir l'ostéoporose. Idéalement, après la ménopause, les femmes doivent s'exercer à marcher d'une allure rapide au moins 45 min par jour 4 à 5 fois par semaine.
Ostéoporose et lombalgie - 17/06/2010
L'ostéoporose touche à partir de cinquante ans quatre femmes sur dix et un homme sur huit. Et le dos est particulièrement à risque dans les cas d'ostéoporose. Une taille qui diminue à cause du tassement des vertèbres est l'un des symptômes les plus faciles à repérer. Une douleur de dos peut également alerter. Mais comme ce type de douleur se manifeste fréquemment quand on prend de l'âge, il n'inquiète hélas que très rarement. Il est difficile de traiter les fractures vertébrales dues à l'ostéoporose car « même si une seule vertèbre s'est cassée, tous les os sont atteints. De plus, une vertèbre fracturée peut déséquilibrer la colonne entière, entraînant des problèmes de posture ». Les solutions consistent pour la plupart à injecter une sorte de ciment dans la vertèbre atteinte pour lui rendre sa forme d'origine.
L'agave mais pas la tequila - 29/04/2010
Des chercheurs mexicains du Centre de recherches et d'études avancées (Cinvestav) de l'Institut polytechnique national viennent de découvrir que l'agave contient une substance susceptible de prévenir l'ostéoporose et/ou le diabète. D'après les scientifiques, « un régime enrichi en fructanes de l'agave éviterait la décalcification et améliorerait significativement la formation du tissu osseux, tout en stimulant la production d'hormone GLP-1 qui accélère celle de l'insuline, dont le manque est la cause du diabète ». Etant donné que l'agave sert à fabriquer la tequila, on est en droit de se demander si cet alcool peut aider à combattre les deux maladies. Il n'en est rien : transformées en boisson fermentée, les fructanes de l'agave perdent tous leurs effets bénéfiques. La prochaine étape des recherches est de tester ce traitement sur des animaux avant de l'envisager chez l'homme.
Ostéoporose : symptômes et facteurs de risque - 29/04/2010
Des exercices contre l'arthrose - 29/04/2010
Les progrès de la Recherche sur l'arthrose de la hanche - 22/04/2010
Plusieurs thérapies employées pour soulager la coxarthrose sont en développement. Le Pr Francis Berenbaum, chef du service de rhumatologie de l'hôpital Saint-Antoine à Paris souligne que la dégradation du cartilage se produit « sous l'action d'enzymes destructrices produites par le cartilage lui-même, mais pas seulement. Les cellules osseuses et la membrane synoviale - qui enveloppe l'articulation - participent indirectement à cette dégradation. C'est d'ailleurs de ce côté que se développe la recherche ». Une étude testant les effets d'un médicament de l'ostéoporose sur des patients atteints d'arthrose du genou est actuellement en cours. Les résultats sont attendus pour 2011. « il est évident que si on arrive à prouver que ce traitement permet de neutraliser la dégradation du cartilage, d'autres études seront lancées pour en vérifier l'intérêt dans l'arthrose de la hanche » précise le Pr Berenbaum. D'autres travaux portent sur l'injection intra-articulaire d'un facteur de croissance, dans l'espoir d'arrêter la dégradation du cartilage. Certaines recherches étudient l'effet sur l'arthrose de puissants anti-inflammatoires, déjà prescrits dans la polyarthrite rhumatoïde. À plus long terme enfin, « il y a toujours l'espoir de troquer son bon vieux cartilage usé contre une articulation comme neuve et qui ne soit pas une prothèse ». Des chercheurs tentent ainsi de mettre au point un cartilage artificiel « soit en plaçant des cellules souches au sein d'une matrice artificielle en trois dimensions, soit en prélevant des cellules du cartilage dans un endroit peu portant, pour les placer en culture dans un gel avant de les insérer dans l'endroit à traiter ».
Prévention des TMS dans l'entreprise : une nouvelle campagne d'information - 22/04/2010
Le ministère du Travail a lancé lundi 19 avril la troisième phase de sa campagne d'information contre les TMS, intitulée « Mettre fin aux troubles musculo-squelettiques dans votre entreprise, c'est possible ». En parallèle a été ouvert un site Internet (www.travailler-mieux.gouv.fr) indiquant les bonnes pratiques à mettre en place dans l'entreprise. Après deux premières années consacrées à la sensibilisation (en 2008 et 2009), l'heure est aujourd'hui à l'action, en collaboration avec les chefs d'entreprise. La réforme des services de santé au travail devrait d'ailleurs être examinée lors d'un prochain comité d'orientation des conditions de travail. Les TMS sont actuellement les premières causes de maladies professionnelles. Leur nombre augmente de 18 % par an depuis 10 ans. Le but de la campagne est une réduction de 25 % du nombre des accidents du travail et la stabilisation du nombre de maladies professionnelles.