Revue de presse Arthrolink

Il faudrait 3 produits laitiers par jour - 17/06/2010

De nombreux experts sont actuellement en croisade contre les pourfendeurs du lait. Le Professeur Jean-Marie Bourre, biochimiste et nutritionniste, est un de ces défenseurs des produits laitiers. Il explique que, par leur richesse en calcium, ces aliments contribuent à assurer la solidité osseuse et à protéger efficacement contre l'ostéoporose. Il rappelle également que les besoins en calcium sont difficiles à couvrir par les apports d'autres aliments. A titre d'exemple, il faudrait manger près de 1 kg de chou pour remplacer un verre de lait Il recommande de consommer 3 produits laitiers par jour pour entretenir son squelette : par exemple, un verre de lait le matin, une portion d'1/8 de camembert (ou équivalent) à midi et un yaourt nature le soir.

Vers une explosion des diagnostics de fibromyalgie ? - 17/06/2010

Jusqu'à présent, on estimait entre 2 et 6 % la proportion de la population mondiale touchée par le syndrome de la fibromyalgie. Mais le nombre de diagnostics de fibromyalgie pourrait bien exploser au regard des nouveaux critères de dépistage proposés par l'American College of Rheumatology. Selon le Pr Robert Katz, rhumatologue à l'université de Chicago, ils pourraient doubler, voire même tripler. La fibromyalgie est un syndrome reconnu depuis 1992 par l'Organisation mondiale de la santé et classifié en rhumatologie : les douleurs chroniques rebelles en sont les principaux symptômes. Une étude portant sur 829 personnes atteintes de cette maladie a donc permis au collège américain de rhumatologie de proposer de nouveaux critères de diagnostic : « ces experts reconnaissent que la douleur - qui fluctue dans le temps et en intensité - n'est pas le seul symptôme. La fatigue importante, les troubles du sommeil et les problèmes cognitifs ressentis par les patients sont maintenant aussi pris en considération. Ces nouveaux critères apporteraient une fiabilité de diagnostic de 88 % ».

Près de 3 % de Français souffriraient de fibromyalgie - 17/06/2010

A l'occasion de la Journée mondiale de la fibromyalgie, ce mercredi 12 mai, a été rappelé que, selon certaines estimations, près de 3 % de la population française serait concernée par ce syndrome douloureux, classifié en rhumatologie et reconnu par l'Organisation mondiale de la santé depuis 1992, et en France depuis janvier 2007 par l'Académie nationale de médecine comme une « entité clinique à part entière non psychique ». Le symptôme principal est une douleur diffuse, parfois ressentie comme une brûlure, qui touche les régions proches de la colonne vertébrale, la nuque, les épaules, les omoplates, les hanches et peut aussi atteindre les genoux, les jambes. La douleur semble aggravée par l'effort, la fatigue, le froid, le stress. Elle est associée à une fatigue persistante, variant de la simple lassitude jusqu'à un véritable épuisement. Parmi les patients fibromyalgiques, rappelons que 80 à 90 % sont des femmes.

 

Ostéoporose et lombalgie - 17/06/2010

L'ostéoporose touche à partir de cinquante ans quatre femmes sur dix et un homme sur huit. Et le dos est particulièrement à risque dans les cas d'ostéoporose. Une taille qui diminue à cause du tassement des vertèbres est l'un des symptômes les plus faciles à repérer. Une douleur de dos peut également alerter. Mais comme ce type de douleur se manifeste fréquemment quand on prend de l'âge, il n'inquiète hélas que très rarement. Il est difficile de traiter les fractures vertébrales dues à l'ostéoporose car « même si une seule vertèbre s'est cassée, tous les os sont atteints. De plus, une vertèbre fracturée peut déséquilibrer la colonne entière, entraînant des problèmes de posture ». Les solutions consistent pour la plupart à injecter une sorte de ciment dans la vertèbre atteinte pour lui rendre sa forme d'origine.

 

L'agave mais pas la tequila - 29/04/2010

Des chercheurs mexicains du Centre de recherches et d'études avancées (Cinvestav) de l'Institut polytechnique national viennent de découvrir que l'agave contient une substance susceptible de prévenir l'ostéoporose et/ou le diabète. D'après les scientifiques, « un régime enrichi en fructanes de l'agave éviterait la décalcification et améliorerait significativement la formation du tissu osseux, tout en stimulant la production d'hormone GLP-1 qui accélère celle de l'insuline, dont le manque est la cause du diabète ». Etant donné que l'agave sert à fabriquer la tequila, on est en droit de se demander si cet alcool peut aider à combattre les deux maladies. Il n'en est rien : transformées en boisson fermentée, les fructanes de l'agave perdent tous leurs effets bénéfiques. La prochaine étape des recherches est de tester ce traitement sur des animaux avant de l'envisager chez l'homme.

 

Ostéoporose : symptômes et facteurs de risque - 29/04/2010

L'ostéoporose concerne près d'un quart des femmes autour de 65-70 ans. Détectée tôt, cette maladie peut être prise en charge efficacement. Il faut donc apprendre à repérer les symptômes de l'ostéoporose. Les principaux signes qui doivent alerter sont une diminution de la taille, des douleurs dorsales et une déformation de la colonne vertébrale. Les facteurs de risque de l'ostéoporose sont une petite taille, des antécédents familiaux d'ostéoporose, la ménopause, surtout si elle est précoce, des régimes amaigrissants trop sévères, un manque de produits laitiers dans l'alimentation, un manque de soleil, une sédentarité excessive, une cure de longue durée de cortisone, ainsi que les erreurs alimentaires suivantes : trop de café, trop de sel, trop de protéines.

Des exercices contre l'arthrose - 29/04/2010

Quand on a la chance de vieillir en couple, il est possible de s'aider mutuellement à combattre l'arthrose : tout d'abord, en incitant son partenaire à se bouger et même, pour mieux le motiver, en pratiquant des activités physiques ou des disciplines sportives à deux. Masser son conjoint permet d'apaiser les douleurs et de lutter contre la rigidité. En position couché sur le ventre, on peut appuyer fortement sur chaque vertèbre pour mobiliser une colonne vertébrale qui s'ankylose. Autre exercice recommandé : sur le dos, on étire le bras gauche de son partenaire au-dessus de sa tête vers la droite, tandis qu'il lance la jambe droite vers la gauche, et on inverse le mouvement. On peut pratiquer ce type d'étirement en position couchée sur le côté, par exemple, main gauche sous la tête, jambes légèrement repliées, le bras droit à fond vers la droite. A noter qu'il est important de toujours travailler la colonne vertébrale en extension pour ne pas prendre de risque.

Prévention des TMS dans l'entreprise : une nouvelle campagne d'information - 22/04/2010

Le ministère du Travail a lancé lundi 19 avril la troisième phase de sa campagne d'information contre les TMS, intitulée « Mettre fin aux troubles musculo-squelettiques dans votre entreprise, c'est possible ». En parallèle a été ouvert un site Internet (www.travailler-mieux.gouv.fr) indiquant les bonnes pratiques à mettre en place dans l'entreprise. Après deux premières années consacrées à la sensibilisation (en 2008 et 2009), l'heure est aujourd'hui à l'action, en collaboration avec les chefs d'entreprise. La réforme des services de santé au travail devrait d'ailleurs être examinée lors d'un prochain comité d'orientation des conditions de travail. Les TMS sont actuellement les premières causes de maladies professionnelles. Leur nombre augmente de 18 % par an depuis 10 ans. Le but de la campagne est une réduction de 25 % du nombre des accidents du travail et la stabilisation du nombre de maladies professionnelles.

 

Thermalisme et arthrose - 22/04/2010

L'étude scientifique « Thermarthrose » menée par l'Association Française pour la Recherche Thermale (AFRETH) a été réalisée sur un panel de 462 patients dans plusieurs centres et stations. Elle a permis de mettre à jour « les effets bénéfiques d'un complément de soins thermo-minéraux dans le cadre d'un traitement classique de l'arthrose ». Ainsi, à 6 mois, plus de 50 % des patients ayant bénéficié de la double indication ont vu une très nette amélioration de leur état, notamment en termes de douleur et de fonction, soit 50 % de plus que chez les patients n'ayant reçu que leur traitement habituel. « Thermarthrose » a permis de valider une autre étude dite Cochin, réalisée à Vichy en 1993, qui montrait déjà que l'accompagnement thermo-minéral induit une amélioration significative de la douleur, avec un effet thérapeutique deux fois plus important chez les patients cumulant traitement classique et cure thermale. Le Dr Philippe Guérin, Médecin Conseil des établissements thermaux de Vichy sur l'arthrose, explique que « les soins utilisés dans le cadre d'un traitement de l'arthrose sont la rééducation en piscine, les bains et douches, les étuves, les applications de boue et les massages ». Les Thermes de Vichy permettent également de traiter les troubles du métabolisme et des pathologies souvent associées aux traitements ou aux conséquences de l'arthrose, comme les troubles de la sphère digestive (irritation oesophagienne, gastrique, colique) et la surcharge pondérale). « Le thermalisme doit se concevoir comme une éducation à la santé, en offrant une prévention et gestion du patrimoine vital » précise le Dr Guérin.

Les progrès de la Recherche sur l'arthrose de la hanche - 22/04/2010

Plusieurs thérapies employées pour soulager la coxarthrose sont en développement. Le Pr Francis Berenbaum, chef du service de rhumatologie de l'hôpital Saint-Antoine à Paris souligne que la dégradation du cartilage se produit « sous l'action d'enzymes destructrices produites par le cartilage lui-même, mais pas seulement. Les cellules osseuses et la membrane synoviale - qui enveloppe l'articulation - participent indirectement à cette dégradation. C'est d'ailleurs de ce côté que se développe la recherche ». Une étude testant les effets d'un médicament de l'ostéoporose sur des patients atteints d'arthrose du genou est actuellement en cours. Les résultats sont attendus pour 2011. « il est évident que si on arrive à prouver que ce traitement permet de neutraliser la dégradation du cartilage, d'autres études seront lancées pour en vérifier l'intérêt dans l'arthrose de la hanche » précise le Pr Berenbaum. D'autres travaux portent sur l'injection intra-articulaire d'un facteur de croissance, dans l'espoir d'arrêter la dégradation du cartilage. Certaines recherches étudient l'effet sur l'arthrose de puissants anti-inflammatoires, déjà prescrits dans la polyarthrite rhumatoïde. À plus long terme enfin, « il y a toujours l'espoir de troquer son bon vieux cartilage usé contre une articulation comme neuve et qui ne soit pas une prothèse ». Des chercheurs tentent ainsi de mettre au point un cartilage artificiel « soit en plaçant des cellules souches au sein d'une matrice artificielle en trois dimensions, soit en prélevant des cellules du cartilage dans un endroit peu portant, pour les placer en culture dans un gel avant de les insérer dans l'endroit à traiter ».