Revue de presse Arthrolink

La PCP Therapy contre les lombalgies - 13/09/2012

La PCP Therapy est une approche innovante développée par le Dr David Khorassani, médecin ostéopathe à l'hôpital d'Argenteuil, en région parisienne. Elle consiste à appliquer une pression continue profonde sur des points précis et cartographiés du corps. Le but est de provoquer des étirements musculo-tendineux passifs en agissant sur les muscles profonds. Cette méthode permet une meilleure vascularisation des tissus profonds, la diminution des adhérences grâce aux étirements et la production locale d'endorphines. Si le mécanisme n'est pas encore entièrement connu, plusieurs études pilotes attestent de son efficacité. Un dispositif particulier, le Myo DK, a été mis au point en parallèle qui permet au soignant d'exercer les pressions en utilisant le poids de son corps au lieu de sa force musculaire, ce afin de réduire l'effort et la fatigue. La PCP Therapy est particulièrement indiquée pour traiter une lombalgie. «Même dans des lombalgies qui traînaient depuis un moment, je suis étonné des résultats», assure Olivier Plancot, kinésithérapeute. «Quelle que soit la méthode employée, le traitement du mal de dos nécessite une approche globale», rappelle-t-il évoquant notamment le renforcement musculaire et un travail postural pour éviter les récidives.

Mal de dos chez l'ado - 30/08/2012

Les premiers maux de dos surviennent généralement vers 12-13 ans chez les filles et 13-14 ans chez les garçons. À cet âge, la croissance accentue les risques de déviations de la colonne vertébrale: la scoliose, qui se caractérise par une déviation en « S » de la colonne, la cyphose, qui se manifeste par un dos rond ou voûté ou l'hyperlordose, une cambrure exagérée au niveau du bas du dos. Mais tous les maux de dos des ados ne sont pas forcément synonymes de déformation de la colonne. Certains peuvent être causés par de mauvaises postures, notamment le fait de rester avachi devant la télévision pendant de longues heures. Il faut encourager l'enfant à se tenir droit, les épaules vers l'arrière, pour renforcer la tonicité de la ceinture abdominale et prévenir le risque de douleurs dorsales. L'utilisation ponctuelle d'un « siège ballon » (qui, en position assise, fait automatiquement basculer le bassin vers l'avant) peut l'aider à maintenir son dos droit, renforcer ses muscles profonds et stabilisateurs et améliorer son équilibre. Enfin, il faut recommander la pratique d'une activité physique régulière dès l'enfance pour éviter l'apparition de maux de dos à l'âge adulte.

 

La prêle des champs ou la fleur de la rhumatologie - 30/08/2012

Autrement appelée « queue-de-cheval », la prêle des champs est connue pour ses propriétés diurétiques. Cette plantes possède également d'autres qualités : « elle soulagerait les rhumatismes, présenterait une action anti-inflammatoire, et serait utile en cas d'ostéoporose grâce à sa concentration en silice ». La prêle des champs s'utilise sous forme d'infusion à raison de 2 à 4 grammes de plante sèche pour 20 cl d'eau bouillante, à consommer à raison de trois tasses par jour.

 

Ostéoporose : la piste des anticorps anti-FSH - 30/08/2012

Une étude publiée dans les « Proceedings » de l'Académie des sciences américaine suggère que l'administration d'anticorps anti-FSH pourrait protéger contre l'ostéoporose. Après avoir démontré que l'hormone folliculostimulante (FSH) stimule la destruction osseuse et régule négativement la formation d'os, l'équipe de Mone Zaidi au Mount Sinai School of Medicine a développé un anticorps polyclonal anti-FSH qui semble efficace pour lutter contre l'ostéoporose. Les chercheurs ont prouvé qu'en bloquant la FSH avec un anticorps polyclonal spécifique de la FSH chez la souris, il est possible de « bloquer la résorption osseuse par les ostéoclastes et de stimuler la formation de l'os par les ostéoblastes. »

Mal de dos : comment bien « bouger » cet été ? - 16/08/2012

Le Pr François Rannou, médecin de rééducation à l'hôpital Cochin (Paris), rappelle que muscler son dos est le meilleur moyen de prévenir les lombalgies. Lorsque le mal de dos s'est installé, conserver une activité physique est également bénéfique : « repos strict, lit, sur une planche en bois, tout ceci est terminé aujourd'hui. Pour une raison simple, des études de qualité ont montré que c'était délétère, facteur de mauvais pronostic, et notamment de passage à la chronicité », indique le spécialiste. Les vacances peuvent être l'occasion de se remettre à bouger. Le tout est de reprendre le sport de manière progressive. Si certaines disciplines comme la marche rapide, l'aquagym et le vélo sont particulièrement recommandées « le meilleur sport que l'on peut conseiller au patient, c'est le sport que le patient va faire » insiste le Pr Rannou.

Vitamine D : une supplémentation indispensable après 60 ans - 16/08/2012

L'Académie de médecine a récemment démontré qu'une grande partie de la population française présente un déficit en vitamine D. « La majorité des experts considère qu'il y a insuffisance avec une concentration de 30 nanogrammes de vitamine D par millilitre. En France, 80 % de la population sont en dessous de 30 et environ 50 % sous 20 nanogrammes. C'est énorme ! » explique le Dr Jean-Claude Souberbielle, biologiste dans le service d'exploration fonctionnelle de l'hôpital Necker-Enfants Malades. Une supplémentation en vitamine D est nécessaire chez l'enfant en période de croissance, chez la femme enceinte au 7e mois de grossesse et après 60 ans chez les hommes et les femmes, en prévention. Ces apports complémentaires permettent notamment de « réduire le risque de fracture par son action sur le tissu osseux », « de diminuer le risque de chute chez les personnes âgées » et « d'optimiser les traitements de l'ostéoporose » rappelle le spécialiste.

Arthrose du chien : vers un traitement à base de cellules souches ? - 16/08/2012

L'injection de cellules souches chez le chien pourrait devenir un traitement de routine aux Etats-Unis dans les prochaines années. Depuis 7 ans, les cellules souches sont testées sur des chiens souffrant d'arthrose ou de dysplasie sévères, des pathologies très difficiles à soigner. Ces traitements apportent une amélioration dans 96 % des cas. Dans 60 % des cas, celle-ci est même jugée « très significative ». D'après des vétérinaires américains, ce traitement devrait se développer dans les années à venir.

Douleurs chroniques : une méthode de « relaxation » évaluée à Grenoble - 16/08/2012

Certains hôpitaux américains ont recours depuis près d'une quinzaine d'années à des méthodes de relaxation pour soulager les patients atteints de douleurs chroniques, que celles-ci soient liées au cancer, au Sida, à l'arthrose ou à d'autres pathologies chroniques (tels les rhumatismes inflammatoires). Cette technique emprunte pour une large part aux principes de la psychologie cognitive et comportementale. Elle se déploie en deux phases : d'une part une étape de relaxation musculaire et d'autre part une étape consistant à demander aux patients de « visualiser dans leur tête des situations relaxantes », explique la psychologue Aurélie Gauchet. Cette professionnelle s'est initiée à cette pratique en 2006 à Miami et espère aujourd'hui l'implanter en France où pour la première fois le CHU de Grenoble a accepté de l'évaluer. L'objectif de cette pratique n'est cependant pas de faire disparaître la douleur, mais d'aider les patients à mieux l'appréhender. « La perception de la douleur va être modifiée. Elle ne va pas disparaître, mais les patients souffriront moins car ils auront appris à l'apprivoiser » explique le docteur Jean-Pierre Alibeu, responsable de la douleur au sein du CHU de Grenoble.

Remboursement modifié des séances de kinésithérapie pour lombalgie - 02/08/2012

La Haute autorité de santé (HAS) et les masseurs-kinésithérapeutes ont trouvé un accord visant à modifier le remboursement des patients dans huit cas de rééducation réalisée sur plusieurs séances. L'entente préalable qui était exigée par la Caisse primaire d'assurance maladie n'est notamment plus nécessaire dans la prise en charge d'une lombalgie commune, à raison d'une à quinze séances. La demande d'accord préalable intervient désormais à partir de la 16e séance ou dès la 31e séance, si 30 séances pour lombalgie commune ont été prises en charge au cours des douze mois précédents.