Revue de presse Arthrolink
Syndrome du canal carpien : un mal inégalitaire - 25/02/2010
Un implant pour lutter contre l'ostéoporose ? - 25/02/2010
Vers une réduction du nombre de scintigraphies ? - 25/02/2010
Le suivi et le diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde ou de la spondylarthrite ankylosante bénéficient de plus en plus souvent du recours à la scintigraphie osseuse. Si elle connaît un développement important depuis plusieurs années, cette technique d'imagerie n'en reste pas moins fragile en raison des modes de production des isotopes radioactifs utilisés. Il n'existe en effet dans le monde que sept réacteurs nucléaires fournissant l'ensemble des équipes de scintigraphie. Or, parmi ces sept installations, deux assurent 70 % de la production mondiale : le réacteur canadien NRU et le réacteur HFR de Petten aux Pays Bas. Aujourd'hui, ces deux derniers sont à l'arrêt et des perspectives de pénurie menacent. Ainsi, « trois à quatre semaines difficiles » se profileraient en Europe « de fin mars à fin mai » selon Alain Alberman, membre de la direction à l'énergie nucléaire du Commissariat à l'énergie atomique. Par ailleurs si l'installation néerlandaise ne reprenait pas son activité en août comme cela est prévu, « il y aura des problèmes en septembre » qui pourraient mettre les hôpitaux face à des « choix douloureux » a estimé le spécialiste. Pour pallier cette pénurie, le réacteur Osiris du CEA habituellement dédié à la recherche a choisi de doubler ses activités de production destinées à l'alimentation mondiale.
Halte à une refonte trop tatillonne des référentiels de kinésithérapie - 18/02/2010
La piste infectieuse des maladies rhumatismales - 18/02/2010
Lombalgies : les métiers à risque - 18/02/2010
Une enquête récemment publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire révèle qu'un salarié sur deux a souffert de mal de dos au cours des douze derniers mois. L'étude a été menée sur un échantillon de 3 710 salariés de 20 à 59 ans, dans le cadre du programme de surveillance des troubles musculo-squelettiques, mis en place en 2002 dans les entreprises des Pays de Loire. Il en ressort que toutes les professions ne sont pas égales devant le risque de lombalgies. Les policiers et les militaires comptent parmi les catégories socioprofessionnelles les plus exposées au mal de dos chronique. Viennent ensuite les ouvriers de l'industrie automobile, de l'énergie, de la construction, ainsi que les employés civils et agents de service de la fonction publique.
Tout savoir sur la prothèse de la hanche - 18/02/2010
De la bière contre l'ostéoporose - 11/02/2010
Hernies discales : peu d'indications pour la chirurgie - 11/02/2010
Soixante à 80 % de la population souffrira du dos au moins une fois dans sa vie. Le Pr Joël Menkès, rhumatologue et membre de l'Académie nationale de médecine, revient sur l'une des affections vertébrales les plus courantes : la hernie discale. À partir de 40 ans, elle est associée à des lésions d'arthrose plus ou moins étendues, caractérisées par une destruction du cartilage avec des constructions osseuses, les ostéophytes. L'imagerie moderne (scanner ou IRM) permet de faire la preuve de l'existence anatomique de la hernie discale, « mais n'autorise aucune conclusion automatique sur ses conséquences cliniques ». Des radiographies permettent de ne pas passer à côté d'une lésion tumorale, cancéreuse, une spondylarthrite ankylosante ou une infection disco-vertébrale. Le Dr Menkès rappelle que l'intervention chirurgicale ne s'impose que rarement. Elle est envisagée lorsque la douleur d'une violence extrême est « résistante aux antalgiques majeurs, avec impotence fonctionnelle ou surtout complications neurologiques évolutives ». La chirurgie de la hernie discale peut se compliquer d'une spondylodiscite par infection nosocomiale. Autre inconvénient : la paralysie ne régresse pas plus rapidement après la chirurgie qu'avec la seule rééducation. En outre, les douleurs peuvent persister inchangées, voire aggravées.